Les Reines du Goléon
- Nico
- 1 juil. 2018
- 3 min de lecture
Si l'hiver capricieux a contrecarré nos plans jusqu'au printemps (cf article "week-end suprise"), c'est en altitude, à l'abri de la chaleur écrasante de la plaine, que nous avons célébré l'arrivée de l'été ! Les alentours du refuge du Goléon ont donné à toutes ces activités (Trail, rando, alpinisme, bricolage, jardinage, baignade et contemplation) le plus beau des...Écrins ! Fièrement dressé face à "La Reine", le Goléon fait partie de ces refuges à l'âme saisissante dans lesquels on trouve bien plus que le gîte et le couvert, de ceux dont on n'oubliera jamais le nom, l'odeur et les discussions autour du repas.

Samedi, 11h, hameau de Pramailler,
les Polyathlètes se retrouvent, se rencontrent. Habitués, nouveaux membres, timides et exubérants forment ce groupe hétérogène que les heures passées en montagne s'apprêtent à rapprocher. Cette ambiance qu'on ne retrouve que là-haut ne tardera pas à tisser des liens entre ces inconnus. On charge les sacs de vivres, de matériaux de construction, d'instruments de musique ("mais papa ça sert à rien une guitare en randonnée !" s'exclamait un enfant sur le sentier) et de bonne humeur avant de se lancer dans la rampe montant au refuge.

Les premiers pas, les présentations, les rencontres, puis on sent l'alchimie œuvrer. Points communs, philosophies, confidences, la montagne ouvre les cœurs des randonneurs aussi grand que les gardiennes, Lucile et Myrtille, nous ouvriront leur porte deux heures plus tard.

Parité parfaite sur cette première expérience au Goléon, seule la Meije, celle que les alpinistes connaissent sous le nom de "La Reine" pourrait faire pencher la balance, pour notre plus grand bonheur, du côté des filles. Impressionnantes, inspirantes mots bien faibles pour décrire celles qui ont illuminé ce week-end. Des abords du refuge à bâtir, creuser, inventer, planter jusqu'au sommet du Pic du Goléon à crapahuter, courir, glisser, elles ont été incroyables. Comment est-il possible que la société "d'en bas" puisse encore les considérer différemment de nous autres du sexe opposé ? Une question à laquelle je ne comprendrai certainement jamais la réponse.
Potager planté, composteur installé, Cairn géant construit, alentours du refuge toilettés, les polyathlètes méritent bien le goûter préparé par "Lulu et Myrt' " !

Fin de journée, repas partagé, bon vin et divin repas redonnent aux polyathlètes le courage nécessaire à l'ascension la "Roche de Casse". En haut, le temps s'arrête, le spectacle est grandiose, celui du soleil déshabillant lentement la Reine. Le bouquet final puis la redescente au refuge. La nuit tombe et avec elle ce silence profond de la montagne. Le corps en bas mais le cœur en haut, le brasier s'anime, les guitares résonnent et la derbuka rythme cette fin de journée. Les étincelles se mêlent aux étoiles et la nuit reposera bientôt les corps éreintés.

Le lendemain matin, les plus courageux montent aux sommet du pic du Goléon pendant que les plus contemplatifs profitent d'une randonnée qui le contourne. Casse-croûte bien mérité puis vient le terrible moment de se dire adieu !
Encore un week-end aux allures de vacances, riche de rencontres, de fou rires et de bons repas, de rencontres et de paysages à couper le souffle. Trois petites semaines de repos afin de le reprendre pour s'élancer dans notre prochaine aventure dans la Loire !
à bien vite !
Nico

PS : L'ensemble des photos est à (re)découvrir sur la page dédiée (rubrique Galerie) ou sur le Facebook de l'association !
PS2 : Un grand merci à Marie-Laure pour la relecture de cet article !